Back in March 2020, like many friends and colleagues, I was hoping (or rather dreaming) that the Covid-19 might help to generate a new kind of economy, a new kind of society… The dream dissolved before I knew it. I find a trace of the wonder and hope caused by the pandemic in this interview I gave to CBS News Seattle on March 30, 2020.
The interview starts at 40:10
First two upcoming seminars
Tuesday 24 November 2020 via Zoom, 8:00-9:00 New York, 13:00-14:00 Lisbon/London, 14:00-15:00 Bern/Amsterdam, 22:00-23:00 Tokyo
Claudio Marsilio (Universidade de Lisboa): Rethinking the role of the Genoese bankers in the credit and bullion markets. New evidence from Genoese and Florentine private archives (1630-1700)
Tuesday 8 December 2020 via Zoom, 8:00-9:00 New York, 13:00-14:00 London, 14:00-15:00 Bern/Amsterdam, 22:00-23:00 Tokyo
Nadia Matringe (LSE): Commission trading and the use of the bill of exchange as a clearing instrument in 16th century Lyon
We are launching a series of online seminars dedicated to early modern financial history. Early modernity (15th-18th century) represents a fascinating period in the history of finance. It was a time of intense experimentation and innovation, which led to a far-reaching transformation of the European financial system, with profound political, social, and cultural consequences not only in Europe but also worldwide.
Un fortissimo terremoto colpisce la Sicilia e la Calabria la mattina del 28 dicembre 1908. Messina, completamente distrutta, perde la metà della sua popolazione uccisa sotto le macerie. Il Mattino di Napoli manda immediatamente sul posto due inviati speciali: Antonio e Paolo Scarfoglio, figli dei fondatori del giornale, Edoardo Scarfoglio e Matilde Serao. Nel numero del 7-8 gennaio 1909 Il Mattino pubblica un articolo di Paolo Scarfoglio intitolato “I racconti dei superstiti”. In questo articolo figura la testimonianza di un telegrafista che Scarfoglio aveva intervistato due giorni prima al telegrafo della stazione di Catania. (Il telegrafo non essendo stato ristabilito a Messina, Scarfoglio si trovava al telegrafo di Catania verosimilmente per inviare i suoi articoli a Napoli). Ecco il brano:
A partir du 16e siècle, à travers l’Europe, les grandes épidémies obligent les municipalités à mettre en place des politiques d’assistance[1]. La peste de Lyon de 1628 représente un exemple d’intervention en ce sens.
Une violente épidémie de peste se déclare à Lyon en août 1628. La plupart des bourgeois, des marchands des officiers, des magistrats, mais aussi des chirurgiens et des médecins quittent la ville afin de se prémunir contre la contagion. L’économie lyonnaise, fondée en grande partie sur le commerce et les manufactures, est à peu près paralysée ; des milliers d’ouvriers se retrouvent sans emploi.
Dans quelle mesure les grandes pestes du passé peuvent-elles éclairer la pandémie de Covid-19 ? Soulignons d’emblée des différences fondamentales. Le Covid engendre une surmortalité effrayante, mais nous sommes loin des hécatombes du passé. En 1656, à Naples, la peste tue plus de 200 mille personnes, soit plus de la moitié de la population ; à Londres, en 1665, elle emporte 75 mille personnes, soit un quart des habitants ; à Marseille, en 1720, elle fait 90 mille morts, le tiers de la population. Les textes de l’époque évoquent les monceaux de cadavres, les scènes d’hystérie (malades préférant s’ensevelir eux-mêmes plutôt que d’être dévorés par les animaux, etc.), mais aussi la disette, les pillages, les violences qui souvent accompagnaient les épidémies. La « peste » était d’autant plus terrifiante qu’elle était perçue comme une punition divine. Pour ne citer qu’un exemple, nombre de contemporains de la peste de Marseille pensaient que celle-ci était le signe que la spéculation boursière effrénée de 1719-20 avait provoqué la colère du Ciel.
Partie du Bengale, la cinquième pandémie de choléra (1881-96) avait provoqué des centaines de milliers de morts à travers l’Europe (pour ne rien dire des centaines des millions de morts à travers les autres continents). En revanche, en raison des améliorations en matière d’assainissement et d’approvisionnement en eau potable, l’Europe occidentale est à peu près épargnée par la sixième pandémie de choléra des années 1900-10. Unique exception parmi les métropoles européennes, Naples qui, avec ses 750 mille habitants, est encore à cette date la ville la plus peuplée d’Italie.
Since P.G.M. Dickson’s seminal study about post-1688 England, “Financial Revolution” (hereafter FR) has become a key notion for economic and financial historians.[1]
De 1625 à 1659, au cours d’une succession de conflits qui englobent la guerre de Trente Ans, l’espace frontalier entre Montferrat, Piémont et Lombardie devient l’un des principaux terrains d’affrontement entre la France et l’Espagne (qui occupe la Lombardie), sur fond de rivalité locale entre les maisons de Savoie et de Gonzague pour le contrôle du Montferrat.
Le guerre costituiscono uno dei principali temi d’interesse per la stampa della prima modernità. La campagna di Sicilia del 1718-20 non fa eccezione: i giornali dedicano ampio spazio alle grandi “azioni” militari (la battaglia navale di Capo Passero, l’assedio di Milazzo, la battaglia di Francavilla, l’assedio di Messina, ecc.) e si interessano anche alle operazioni minori, in particolare agli scontri tra truppe imperiali e “paesani” siciliani.
La région frontalière entre Montferrat, Piémont et Lombardie constitue, de 1628 à 1631 (guerre de succession de Mantoue), puis de nouveau à partir de 1635 (guerre franco-espagnole), l’un des principaux terrains d’affrontement entre France et Habsbourg. Ce conflit entre grandes puissances se répercute lourdement et cruellement sur les populations locales.
Among the multitude of undertakings projected in 1720, two schemes stand out for their grandiose ambition: creating, inland, a new and quicker connection between Europe and East Asia. However, besides their similar objective, the two undertakings were entirely different.
En mai 1716, un certain abbé de Gusman, ancien bibliothécaire du roi du Portugal, expose à Paris une machine qui, par la seule chaleur des rayons du soleil, permettrait de cuire le pain, rôtir la viande et faire bouillir les « pots ».
Les représentations du tremblement de terre de 1693 n’ont pas été surabondantes[1]. Seules cinq images avaient été recensées jusqu’ici.
On est frappé, en lisant les sources de l’époque moderne, de constater à quel point la menace de la colère divine pèse sur les esprits. Parfois, un orage un peu fort peut à lui seule susciter la frayeur d’une ville entière. Sans doute en raison de la très forte charge symbolique de la pluie (le déluge), et aussi certainement de ses manifestations potentiellement effrayantes : éclairs et tonnerres. Voici un exemple tiré du journal de l’abbé palermitain Antonio Mongitore en date du 17 juin 1689[1] :
At the beginning, coffee was connected to Islamic mysticism. In the second half of the 15th century Yemenis Sufis started drinking coffee to help them stay awake and reach ecstasy in their nightly devotions. The Yemenis had been importing the beans from Ethiopia (where the coffee plant grew naturally), but they soon began to cultivate them in their own land. From Yemen the beverage spread along the Red Sea to Hedjaz and Egypt, and from there to the Ottoman Empire: by the early 16th century its consumption had massively widened beyond the circles of Sufis. A new institution, the coffeehouse, appeared. From Mecca to Cairo and from Istanbul to Algiers coffeehouses multiplied and attracted more and more clients. This is when social and legal issues arose.
